Ecoutons des podcasts #1

Ici, on commence l’année en février, pas de problèmes. Bonne année à tous. 

On commence en 2021 avec un article qui traîne un peu, éparpillé par ci, par là sur quelques feuilles de brouillon. Je vous parle aujourd’hui des podcasts que j’adore et surtout des podcasts féministes qui finalement sont mes préférés. J’y peux rien, ils sont géniaux.  

Comme la moitié de la population mondiale, j’ai succombé au phénomène des podcasts en 2016. C’est pratique, on en a toujours un sur le smartphone, pour écouter en salle d’attente, en voiture ou en repas de famille quand ça devient un peu lourd. Le montage est simple et accessible et de plus en plus de passionnés se mettent à créer leurs propres podcasts et ça c’est agréable. Ecouter des gens passionnés qui parlent de choses qu’ils connaissent ça nous change de certaines émissions TV. Du coup, on y retrouve une multitude de sujets qui vont du transit intestinal (produit par Hépar, c’est pas une blague), au cinéma d’auteur sur France Inter. Chaque podcast est différent et fait preuve d’originalité de forme ou de montage. On devient très vite accro, sur le même système que la série TV, on veut connaître ce qui se passe au prochain épisode.  

Actuellement, la production de podcast natif est florissante. Et en fouillant un peu on se rend compte qu’une grande partie de l’offre concerne le bien être, le développement personnel et le féminisme (en même temps comment passer à côté ? il concerne tous les sujets possibles de nos quotidiens). Binge audio, Louie Média, Nouvelles écoutes ou Arte et France Inter, tous les réseaux possèdent leur propre podcast de féminisme.

Les femmes ont trouvé ici une place qui ne leur était pas, peu accordée sur les autres médias. La majorité des podcasts actuels sont d’ailleurs présentés par des jeunes femmes. Dans toutes les grandes vagues féministes les médias ont joué un rôle, aujourd’hui j’ai l’impression que c’est au tour du podcast. On est parti du principe que le féminisme faisait partie du passé car les droits civiques et politiques sont acquis, la troisième vague féministe vise à chasser le sexisme du quotidien et les mentalités préconçues. 

Equipe de Louie MEDIA

Il offre un espace de discussion où les femmes peuvent parler sans être coupées et où seul le message est important. Seul le contenu compte. Et ça on aime, vu l’orientation que prend la médiatisation des femmes et de leurs corps ça fait du bien de couper l’image. Le podcast offre un lieu de parole sans tabou et intime qui permet d’aborder des sujets complexes, non/peu visibles dans d’autres médias. 

Vous l’aurez compris, je suis tombée sous le charme de ce format. Et le féminisme s’est bien emparé de ce média qui devient un outil de lutte contre le sexisme ordinaire. Eveiller sa conscience sur des sujets comme celui-là, nous permet d’avoir quelques billes pour affronter les remarques du quotidien ou le fameux pote relou qui va crier feminazi dans le fond de la salle. Et même si je me fais des films, ça permet quand même de passer un petit moment molletonné avec, la plupart du temps des découvertes plutôt chouettes.  

Est ce que je t’ai convaincu ? 

Pas tout à fait ? La suite arrive la semaine prochaine. 

Des Bises

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A propos

J’ai réfléchi pendant un bon moment avant de savoir ce que je voulais écrire dans cet article A propos que j’ai créé par automatisme sans grande conviction. Avec tous les blogs que j’ai eu je n’ai jamais rédiger de A propos. Alors après réflexion et plusieurs “échecs” à cause de mon perfectionnisme, j’ai décidé de vous publier un peu de tout et n’importe quoi, que j’ai commencé à rédiger. Des morceaux de pas grand choses, des moments, des valeurs, des chansons, des ambiances, des séries, des petits riens qui permettront de dresser un petit portrait.

En créant mon blog en 2008 à 14 ans, l’important était de partager et de discuter autour de l’emo-rock, le punk et le grunge. Entre deux déclarations d’amitié enflammées à mes meilleures amies, on pouvait lire quelques textes sympatoches en fouillant bien. A coup de gif et de photos flous retouchées et déprimantes je racontais “ma vie” et lâchais des “com’s” sur skyblog. Petit à petit, l’intérêt et les publications de mon blog ont changé. Je suis passée par une phase où je me détachais beaucoup du contenu impersonnel qui se limitait à quelques critiques de bouquins. Aujourd’hui je ressens le besoin de rendre mes publications plus personnels et authentiques. C’est le cas depuis un moment et j’espère avoir toujours autant de plaisir à faire ça pendant un moment.

IRL je suis médiathécaire et j’adore mon métier. Actuellement, je bosse sur le secteur musique et numérique mais à la base c’est la lecture et le livre qui m’ont attiré vers ce métier. J’aime beaucoup lire (surprise !), binger des séries et m’endormir devant des films même les plus gros blockbusters. Je suis une addict du Bullet journal et de podcast en tout genre. C’est pour ça qu’ici on parlera pas mal de bouquins et de séries diverses et variées. 

C’est pour ça que j’aime partir à l’aventure, faire des marches à travers de beaux paysages, découvrir la culture d’un pays, d’une ville et créer de nouveaux moments… Je dis “partir à l’aventure” histoire d’écrire un petit truc accrocheur mais en vrai l’aventure est programmée au millimètre près. Il n’y a pas de “Voyage Innatendu” ou quoi que ce soit. C’est plutôt ambiance, guide de voyage, petit carnet d’organisation, tripadvisor, Google maps et Cie. Et ça plusieurs semaines avant le départ. (Il y a des membres du club des anxieux par ici ? ) J’adore organiser, budgéter et planifier mes voyages… Et tout le reste aussi finalement. Évidemment, c’est le truc pas réaliste du tout, il y a toujours une couille à un moment donné qui vient titiller mon côté perfectionniste et foutre en l’air mes petites listes. Le lâcher prise c’est bien aussi, connaître c’est limites tout ça tout ça… Mais ça prend du temps, j’y travaille. Du coup, on parlera aussi d’organisation et de voyage, d’anxiété, de féminisme, de confiance en soi et de body bienveillance.  

J’aime aussi faire des trucs méga intéressant comme dire “Go, Go, Go,” comme si on partait en mission commando à chaque fois qu’on traverse la route, même sur un passage piéton, même quand il y a personne. Regarder Kaamelott une fois par semaine sans jamais se lasser. Angoisser au max tous les soirs par peur de s’endormir et de faire des cauchemars. M’évader dans des mondes imaginaires bien ficelés. Avoir une playlist pour chaque moment de la journée mais en vrai écouter toujours la même avec tous les morceaux nostalgiques du collège et du lycée. Chantonner en mode yaourt quand je suis sur le point de m’endormir. 

Finalement c’est ça l’important, c’est tous ces petits moments qui nous apportent un peu de réconfort. 

A très vite pour un article qui parlera un peu moins de moi.

À l’aventure avec l’ordre de minuit

      L’ordre de minuit est un collectif de femme à travers le monde qui protège l’humanité contre les forces du mal. Un cercle de sorcières qui lutte contre des monstres et des chimères issus de légendes ou non. 

Plusieurs illustrateurs et scénaristes se relaient pour nous faire voyager à travers leurs univers. Toutes les histoires sont reliés par un thème commun: « l’ordre de minuit », ce qui laisse la possibilité aux auteurs de créer des univers graphiques totalement différents les uns des autres. C’était un coup de coeur mais en même temps, je pense que je suis clairement le public cible de ce genre d’ouvrage.

On reste avec l’envie d’en savoir plus sur l’ordre de minuit, on a envie d’une histoire qui nous raconte un peu les origines et le fonctionnement de l’ordre. Pour l’instant ça reste un peu flou. Ce serait le seul défaut que je pourrais trouver à cette saga. Mais en même temps, le but n’était pas de raconter l’histoire de l’ordre mais d’avoir un aperçu de leurs aventures.

Petit bonus, avec les pages « culture » qui nous font un petit topo sur les légendes ou les sociétés évoqués dans les scénarios.

Une très bonne série qui fait découvrir beaucoup d’auteurs et d’illustrateurs différents. Comme à chaque fois, merci à Label 619 et aux éditions Ankama pour leurs belles publications !

Thornhill

Première lecture d’automne pour cette année et peut-être la dernière vu mon rythme de lecture et d’écriture de ces derniers temps.

Thornhill est un roman qui intrigue. L’objet livre est un beau pavé de 544 pages et doté d’une couverture attirante en noir et blanc et rigide. La moitié du livre est composée d’illustrations.

1982, Mary vit à Thornhill, un orphelinat. Nous allons lire les pages du journal de Mary qui nous écrit depuis sa chambre, le seul endroit où elle se sent bien. Parmi ses poupées, qu’elle fabrique elle-même, Mary se console du harcèlement qu’elle subit chaque jour. « Elle », puisqu’on ne la mentionne jamais, passe sont temps à humilier Mary. Malgré tout ses appels à l’aide, aucun adulte ne prête assez d’attention au problème. S’ajoute à cette histoire, celle d’Ella…

Nous sommes en 2017 et Ella emménage dans la maison voisine de l’orphelinat, devenue une vieille bâtisse abandonnée. Ella se sent seule, sa mère est décédée et son père est très souvent absent. Elle passe le plus claire de son temps à observer Thornhill par la fenêtre de sa chambre. Toutes les parties de l’histoire qui se passent en 2017 sont retranscrites en illustrations. On imagine dès le début que ces deux histoires sont étroitement liées d’une façon étrange. 

La quatrième de couverture ne nous ment pas, le roman entretien la tension dramatique du début à la fin. Les deux formes narrative, que sont l’illustration et le texte, définissent parfaitement les deux temporalités. De plus l’illustration réussit bien à nous transmettre le suspens de certaines scènes, je les ai trouvé très bien. L’atmosphère gothique de l’orphelinat laisse planer le fantastique. Mary et Ella sont attachantes, deux destins solitaires qui se croisent. Bon roman, très prenant et pas mal pour Halloween!

C’est quoi vos lectures d’automne pour 2020 ?

Des Bises

Aime ton prochain

Un petit avis rapide sur le blog pour cette BD ! Marie a suivi une éducation très catholique, elle fait partie d’une famille qui respecte tous les standards imposés aux familles des années 60. Mais elle ne l’entendra pas de la même manière, Marie sort des codes, elle a un surplus d’amour à offrir, elle aime beaucoup, elle aime l’amour, elle aime le sexe et ne compte pas se contraindre aux diktats et aux conformités que “doivent” suivre les femmes de l’époque. A travers plusieurs tranches de vie de Marie et sur 30 ans nous allons suivre ses amours en abordant des thématiques autour de l’identité et de la sexualité: transgenre, pansexualité, homosexualité, religions …


Marie transmet énormément de tolérance et de bienveillance par le biais de son amour. J’adore ce type de personnages. Je ne m’attendais pas à grand chose avec ce roman graphique, mais je suis agréablement surprise. Gros bonus pour les couleurs et le dessin.
Des lecteurs qui passent par là et qui ont lu cette BD ?

Untitled

Tu es arrivée dans ma vie parce-qu’un jour, je me suis perdue un peu trop profondément. J’ai dérivé et tu en as profité pour t’accrocher à moi. Quand tu es arrivée, tu m’interdisais de sortir, de manger et de dormir. Évidemment, nos relations ont évolué…. Aujourd’hui, tu me tiens éveillée une nuit entière pour écrire ces quelques mots. Ce n’est pas la première et pas la dernière que je passe réveillée par ta faute. La cohabitation est encore difficile. Tu débarques n’importe quand, et sans raison particulière, c’est ce que tu préfères. Tu n’aimes pas trop que je voie ou que je parle à mes amis. Toi ce que tu préfères, c’est quand je suis seule et que je m’ennuie. Ça fait des années que j’ai envie de les voir, mais une force invisible m’en empêche et j’ai eu du mal à me rendre compte que c’était toi. Voir la vie par ton prisme me la rend grise, bleu cendré, fade. En soirée, en festival, au travail, tu te débrouilles toujours très bien pour tout gâcher. Comme tu l’as deviné, ce n’est pas une déclaration d’amour. Tu me fais peur au quotidien. Tu me réveilles dans la nuit avec tes cris assourdissants. Tu me fais tout le temps très peur, peur de l’avenir, peur d’oublier, peur de parler, de ne pas dire ce qu’il faut, peur des gens. Avec toi, les moindres détails extérieurs sont sous contrôle, mais en vrai dans ma tête, c’est comme une toile de Jackson Pollock. Tu me dis trop de choses, pour la plupart irréelles et il y a plus de place pour les choses vraiment importantes dans ma tête. Tu es là, mais personne ne te voit, personne ne te devine jamais. Tu me bousilles mon estomac, accélères mon rythme cardiaque. Tu me fais pleurer et paniquer très fort ; en cette période, tu es très présente et tu m’étouffes. Tu changes mon corps, tu m’empêches de me concentrer. Malgré mes efforts pour te chasser et te rendre la vie imbuvable, tu es toujours là, la pire des colocs. Tu me donnes le sentiment de mal faire mon travail, de déranger tout le monde, mes amis, ma famille, les collègues. Tu donnes toutes les raisons du monde à mon cerveau de se sentir en danger, de penser que je ne suis rien, que je ne compte pas, que je suis seule…


L’anxiété généralisée est une maladie, ce n’est pas juste de la flemme et ce n’est pas avec un grand bol de bonne volonté que les choses s’arrange. C’est quelque chose qui vous empêche de faire des choses simples par peur (entre autres). Peur de tout. Des petits détails pour certains vont être facteur d’anxiété pour d’autres. Et même quand le moment est passé l’anxiété, elle, reste. L’anxiété généralisée ce n’est pas celle qu’on ressent avant un examen ou une rencontre, elle n’a pas besoin de raison pour se déclarer.


Ici, je te parle uniquement de mon expérience et de mes ressentis qui me sont propres.Si tu veux-tu plus d’informations, je te conseille les vidéos de Nina Quill qui nous parle de santé mentale. Elle en parle avec des mots très juste que j’aurais pu utiliser pour en parler : https://www.youtube.com/watch?v=XKmOzNOZ6O8&t=1s


Et aussi Le Site officiel du gouvernement du Québec qui possède quelques articles de prévention concernant la santé mentale: https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/sante-mentale-maladie-mentale/trouble-anxiete-generalisee/

Des bises et à très vite

Un Sherlock comme on les aime

Dans la tête de Sherlock. – Cyril Lieron & Benoît Dahan. – Ankama Éditions. – 48 p. – 14.99 €


Dans la tête de Sherlock ! Oui exactement, la BD nous emmène dans les confins du palais mental de Sherlock,  à travers une enquêtes pleines de suspens.On retrouve tous les codes auxquelles Arthur Conan Doyle nous a habitué. Ce Sherlock m’a beaucoup rappelé celui de la série Sherlock avec Benedict Cumberbatch et Martin Freeman. 
Un homme est retrouvée divaguant dans la rue en chemise de nuit avec une pantoufle de femmes et des égratignures. C’est ainsi que commence l’enquête. A partir d’ici les auteurs nous montrent les cheminements de pensées de Sherlock et surtout comment il gère et range ces indices. Alors moi, bibliothécaire et fan d’organisation sur mon temps libre, j’étais aux anges! Les dessins sont merveilleusement réalisé, ça ne pouvait pas être mieux. C’est exactement comme ça que je m’imaginais le palais mental de Sherlock et c’était un régal de le voir illustré par Benoît Dahan. Il a également travaillé sur la BD Psycho investigateur, que je vais lire sans tarder.
En tout cas, je conseil cette BD à tous les fans d’enquêtes. C’est un premier tome, l’affaire sera résolue, on l’espère, dans le tome 2. Vivement ! 

Les Ogres Dieux

Hello les amis,


Aujourd’hui on se retrouve après un long mois de silence, avec le point BD N°3. Avec cette absence, j’ai eu le temps de lire beaucoup de chose alors on commence par cette série en 3 tomes du scénariste Hubert et de l’illustrateur Bertrand Gatignol.

Les Ogres Dieux – Hubert & Gatignol –Editions Soleil Production – 170 p.
    La première chose que l’on remarque et que l’on apprécie en commençant cette BD ce sont les dessins. Bertrand Gatignol maîtrise parfaitement le contraste entre noir, gris et blanc et nous plonge dans l’univers majestueux des Ogres-Dieux. Petit est le fils du roi des Ogres, mais il vit reclus avec sa tante car Petit et trop petit pour être un Ogres-Dieux. Il est légèrement plus grand qu’un être humain. Aucune “case” ne lui correspond. Il doit se cacher de son père atteint par la stupidité causé par la consanguinité des ogres.       Le récit de Petit est entrecoupé de biographies familiales qui permettent d’en apprendre plus sur les aïeux de Petit. A l’image des anciens contes, les Ogres-Dieux est sombre et cruel. C’est une fable gothique abordant la question de la normalité, accompagné de dessins traduisant un univers riche similaire au notre sur certains points. 
      On a beaucoup entendu parler de cette série sur les réseaux, l’avez-vous lu et suivi les aventures de Petit ?

Je vous souhaite pleins de belles choses.

Des bises

Energie, Monsieur Spock !

Imaginez si vous pouviez créer et jouer dans votre propre univers de fiction préféré; C’est ce qu’à réalisé Seth Macfarlane (Familly Guy, American dad,…) en créant sa propre version comique de Star Trek.

La sortie de The Orville (Fox) coïncide avec celle de star trek Discovery (Netflix), deux univers similaires mais différents dans leur traitement. Pour ma part j’ai 1000 fois préféré The Orville. Là ou Star Trek Discovery tend vers le blockbuster actuel avec beaucoup d’action et une réalisation soignée, The Orville se rapproche de la série originale Star Trek avec son équipage, ses objectifs d’exploration et de vie en groupe. Les deux séries sont néanmoins incomparable car le leitmotiv n’est pas le même.

The Orville est le nom d’un des plus prestigieux vaisseau de la flotte de l’Union Planétaire où la terre siège au 25 éme siècle. Le Commandant Ed Mercer prend son poste avec sont équipage sur le bâtiment pour servir l’Union en effectuant des missions diverses d’exploration, sauvetage et dialogue avec d’autres cultures. Seule ombre au tableau: le commandant en second est l’ex femme d’Ed, avec qui ils ne se sont pas quittés en bon termes.

La série réussie à associer des thématiques sociétales actuelles dans sont univers de science fiction. Sont aborder les thèmes de l’adoption pour les couples homosexuels, les nouvelles formes d’addiction, les crises migratoires, le terrorisme, la place de la femme dans la société et tant d’autre. Chaque situation peut être adaptée à notre vie actuelle, bien que ces thèmes son sérieux cela n’entame pas l’humour ou la bonne humeur que la série dégage. Et c’est ce qui rend cette série intelligente.

Les personnages sont tous différents et chacun apporte un aspect différent de la vie humaine ou extra-terrestre. On découvre la vie dans ce futur possible, avec ses bons et ses mauvais cotés. Je trouve chaque protagonistes attachants, ils ont leurs personnalités propres et leurs rêves. Je conseille cette série à tous les amateurs de série parodiques et comiques. Elle apporte un brin de nouveauté aux séries trop sérieuses et trop sombres que l’on voit sortir depuis longtemps.

Les filles de Salem


Les Filles de Salem
 – Thomas Guibert 
Editions Dargaud – 200 p. – 22 Euros


1692, Salem, en Nouvelle-Angleterre. Abigail a 17 ans et nous livre sa vision du procès des sorcières de Salem dont elle a été victime. A travers son histoire, elle nous plonge dans la misère et la détresse de tout un village où peur et suspicion sont quotidien. Même si le rapport à l’histoire n’est pas très correct sur certains points on retrouve des personnages comme Tituba, le révérend Parris, Abigail Hobbs. Il y a des passages qui sont très violents et cette violence est retranscrite dans le dessin. C’est une lecture intense qui passe un message important (qu’il ne faut pas oublier) concernant l’hystérie généralisée engendrée par le désespoir.

Ma lecture était vraiment très agréable car en parallèle j’ai lu Sorcières, la puissance invaincue des femmes de Mona Chollet. Avant ma lecture j’ai également écouté le Podcast La Poudre, les épisodes sur les sorcières 1 et 2 qui parlent justement du livre de Mona Chollet et du personnage de Tituba que l’on retrouve dans la Bande-dessinée.

   Si vous ne connaissez pas ce podcast je vous le conseil x 1000. En ce moment les podcasts prolifèrent, on ne sait plus trop où donner de la tête, mais si il y en a un à écouter à propos de femmes et de féminisme c’est lui. La Poudre c’est un petit cocon et une présentatrice qui rend les moments d’écoute très doux et très intimes. Différents thèmes y sont abordés avec comme point central la femme. Elle termine toujours ces podcast avec ca petite question  » La poudre, ça représente quoi pour toi ?  » Et j’ai adoré la réponse de Mona Chollet qui nous dit que la poudre peut représenter la poudre à canon mais aussi la poudre que l’on met sur le visage. Une petite dédicace à tous les mouvements féministes qui éclatent en ce moment.

Voilà, voilà, est-ce que vous avez eu l’occasion de lire cette BD ou d’écouter ce podcast, qu’en avez vous pensé ? Des conseils lectures dans le même genre ?

Des Bises les amis