Meilleur romance !

Hello les amis, je vous retrouve aujourd’hui avec l’histoire d’Eleanor et de Park que j’ai lu il y a très longtemps. Cette chronique je l’ai écrite quand j’ai lu le roman mais n’ai jamais osé la poster. Trop de fautes, pas intéressant, un livre qu’on a déjà vu partout, plein de raison se cumulés dans ma tête pour ne pas publier. Mais une de mes résolutions de 2019 pour le blog est de publier les chroniques que j’ai actuellement en brouillons. Alors Let’s go.

  Eleanor est nouvelle dans son lycée, elle est un peu « trop rousse », un peu « trop ronde » et surtout seule. Pour elle le lycée c’est pas génial. Elle a son style bien à elle qui ne plait pas forcement aux autres, certes ce n’est pas un problème, mais quand cela s’accompagne d’insultes et de violences les choses deviennent insupportables. Sans compter sur sa situation familiale compliquée qui ne lui permet aucun moment de tranquillité. Jusqu’au jour où tout le monde refuse de lui laisser une place dans le bus, tous sauf Park. Park est un garçon solitaire, d’origine asiatique, fan de comics, constamment de la musique sur les oreilles. Ils vont peu à peu faire connaissance, s’échanger des bons groupes de rock des années 90, des idées lectures et des émotions. Et c’est comme ça que commence l’histoire d’Eleanor & Park.     J’ai adoré ma lecture, fraîche et authentique, je me suis tellement reconnue dans le personnage d’Eleanor. J’ai tout simplement dévoré ce livre  en 1 seule fois.La narration à la troisième personne met un écart entre notre perception des sentiments dans la plupart de mes lectures, mais ici ça n’a pas du tout eu cet effet. Je crois que mon coup de foudre pour le personnage d’Eleanor surpasse les petites choses qui auraient pu me déranger en terme d’écriture.
    On assiste à la naissance d’une relation qui va devenir profonde et bienveillante. Park est un personnage tout aussi intéressant que celui d’Eleanor. Au départ la relation entre les deux personnages est un peu tendue dans ce milieu hostile qu’est le bus scolaire. Peu à peu ils cohabitent et chacun découvre les passions de l’autre. Ils échangent à propos de musique, de rock, de comics. Leur relation est faite de petites choses, de regards, de quelques paroles. Toutes ces petites choses construisent un scénario qu’on ne veut pas quitter. Ce n’est pas du tout un roman d’action avec des retournements de situations ou du suspens. Il n’y a rien de tout ça et pourtant l’expérience de lecture est similaire. 
    En gros, ce livre c’est beaucoup d’émotions positives, beaucoup d’affections et d’ambiance 80’s ! Parfait mélange qui me fait dire que c’est l’une des meilleures romance young adulte que j’ai lu. La sincérité de l’écriture et des sentiments montrent que l’auteur y a mis beaucoup de cœur et glissé une petite part autobiographique. La fin est émouvante, ni triste, ni joyeuse, juste émouvante. Une histoire simple: des petites choses simples qui deviennent tellement plus sous la plume de Rainbow Rowell.
    Un petit pincement au cœur de quitter ces deux personnages. 

                                                                                                                                                  Des Bises
                                                                                                                                                          Cass

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Kinderzimmer, Valentine Goby

Kinderzimmer 
Valentine Goby 
Editions ACTES SUD

224 p.

Un mots de l’éditeur : En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de quarante mille femmes. Sur ce lieu de destruction se trouve comme une anomalie, une impossibilité : la Kinderzimmer, une pièce dévolue aux nourrissons, un point de lumière dans les ténèbres. Dans cet effroyable présent une jeune femme survit, elle donne la vie, la perpétue malgré tout.

SECONDE GUERRE MONDIALE – RAVENSBRUCK – 
CONDITION DE LA FEMME – NOURRISSONS – SOLIDARITÉ


          Ce livre a beaucoup fait parler de lui lors de la rentrée littéraire 2013 et comme je n’avais jamais lu de livre de Valentine Goby, je les donc acheté. C’est celui qui me plaisait le plus et que j’avais hâte de lire, ( pour sa couverture en particulier. Eh oui ! Moi et mes critères de sélection ). Il est dans ma PAL depuis au moins 15 mille ans alors il fallait bien que je m’y mette.  et je ne regrette pas du tout cet achat. En plus ma prochaine lecture sera MAX, de Sarah Cohen Scali, donc je reste dans ce thème de 2 nd Guerre Mondiale que j’affectionne, même si les textes sont durs et les faits choquant c’est une part de l’histoire qui intéresse et que l’on cherche à comprendre. 

    C’est une lecture que j’ai beaucoup appréciée. Comme d’habitude à chaque lecture sur la Seconde Guerre mondiale on se sent vite captivé ( enfin pour ma part) par le récit. 
    Au premier abord il est vrai que les propos, le vocabulaire et le langage peuvent nous déranger. En tout cas personnellement j’ai trouvé l’écriture un peu perturbante tout de même. D’un point de vue historique on sent que c’est très bien documenté et c’est vraiment appréciable . Tout le long on aimerait aider les protagonistes à échapper à l’histoire, à fuir cette situation. 


     Ce qui est tout aussi perturbant c’est le parallèle entre cette Kinderzimmer, une pièce dédiée aux nourrissons, dans ce camp où la plupart des personnes vont mourir. Il plane quand même un certain mystère sur la raison de l’existence de cette pièce qui intrigue tout au long de la lecture. 

     D’un autre côté nous avons une image d’espoir représenté par cette pièce mais aussi par la solidarité, l’amitié et le courage des femmes de ce camp qui parfois risque leur vie pour en sauver d’autre. Ravensbruck amène vraiment à se poser des questions qui font réfléchir, il ne laisse pas indifférent.  

     Le seul point négatif que je pourrais trouver c’est que je trouve la fin un peu sec, j’aurais aimé en savoir un peu plus sur ce que deviennent les personnages auxquels on s’attache au fil du roman. Je n’en dit pas trop, je vous laisse de quoi découvrir lors de votre lecture. 

     En tout cas il m’a tenu éveillé une bonne partie de ma nuit ce qui est plutôt positif, sauf pour le lendemain de cours !