Thornhill

Première lecture d’automne pour cette année et peut-être la dernière vu mon rythme de lecture et d’écriture de ces derniers temps.

Thornhill est un roman qui intrigue. L’objet livre est un beau pavé de 544 pages et doté d’une couverture attirante en noir et blanc et rigide. La moitié du livre est composée d’illustrations.

1982, Mary vit à Thornhill, un orphelinat. Nous allons lire les pages du journal de Mary qui nous écrit depuis sa chambre, le seul endroit où elle se sent bien. Parmi ses poupées, qu’elle fabrique elle-même, Mary se console du harcèlement qu’elle subit chaque jour. « Elle », puisqu’on ne la mentionne jamais, passe sont temps à humilier Mary. Malgré tout ses appels à l’aide, aucun adulte ne prête assez d’attention au problème. S’ajoute à cette histoire, celle d’Ella…

Nous sommes en 2017 et Ella emménage dans la maison voisine de l’orphelinat, devenue une vieille bâtisse abandonnée. Ella se sent seule, sa mère est décédée et son père est très souvent absent. Elle passe le plus claire de son temps à observer Thornhill par la fenêtre de sa chambre. Toutes les parties de l’histoire qui se passent en 2017 sont retranscrites en illustrations. On imagine dès le début que ces deux histoires sont étroitement liées d’une façon étrange. 

La quatrième de couverture ne nous ment pas, le roman entretien la tension dramatique du début à la fin. Les deux formes narrative, que sont l’illustration et le texte, définissent parfaitement les deux temporalités. De plus l’illustration réussit bien à nous transmettre le suspens de certaines scènes, je les ai trouvé très bien. L’atmosphère gothique de l’orphelinat laisse planer le fantastique. Mary et Ella sont attachantes, deux destins solitaires qui se croisent. Bon roman, très prenant et pas mal pour Halloween!

C’est quoi vos lectures d’automne pour 2020 ?

Des Bises

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