L’ordre de minuit est un collectif de femme à travers le monde qui protège l’humanité contre les forces du mal. Un cercle de sorcières qui lutte contre des monstres et des chimères issus de légendes ou non.
Plusieurs illustrateurs et scénaristes se relaient pour nous faire voyager à travers leurs univers. Toutes les histoires sont reliés par un thème commun: « l’ordre de minuit », ce qui laisse la possibilité aux auteurs de créer des univers graphiques totalement différents les uns des autres. C’était un coup de coeur mais en même temps, je pense que je suis clairement le public cible de ce genre d’ouvrage.
On reste avec l’envie d’en savoir plus sur l’ordre de minuit, on a envie d’une histoire qui nous raconte un peu les origines et le fonctionnement de l’ordre. Pour l’instant ça reste un peu flou. Ce serait le seul défaut que je pourrais trouver à cette saga. Mais en même temps, le but n’était pas de raconter l’histoire de l’ordre mais d’avoir un aperçu de leurs aventures.
Petit bonus, avec les pages « culture » qui nous font un petit topo sur les légendes ou les sociétés évoqués dans les scénarios.
Une très bonne série qui fait découvrir beaucoup d’auteurs et d’illustrateurs différents. Comme à chaque fois, merci à Label 619 et aux éditions Ankama pour leurs belles publications !
Aujourd’hui on se retrouve après un long mois de silence, avec le point BD N°3. Avec cette absence, j’ai eu le temps de lire beaucoup de chose alors on commence par cette série en 3 tomes du scénariste Hubert et de l’illustrateur Bertrand Gatignol.
Les Ogres Dieux – Hubert & Gatignol –Editions Soleil Production – 170 p. La première chose que l’on remarque et que l’on apprécie en commençant cette BD ce sont les dessins. Bertrand Gatignol maîtrise parfaitement le contraste entre noir, gris et blanc et nous plonge dans l’univers majestueux des Ogres-Dieux. Petit est le fils du roi des Ogres, mais il vit reclus avec sa tante car Petit et trop petit pour être un Ogres-Dieux. Il est légèrement plus grand qu’un être humain. Aucune “case” ne lui correspond. Il doit se cacher de son père atteint par la stupidité causé par la consanguinité des ogres. Le récit de Petit est entrecoupé de biographies familiales qui permettent d’en apprendre plus sur les aïeux de Petit. A l’image des anciens contes, les Ogres-Dieux est sombre et cruel. C’est une fable gothique abordant la question de la normalité, accompagné de dessins traduisant un univers riche similaire au notre sur certains points. On a beaucoup entendu parler de cette série sur les réseaux, l’avez-vous lu et suivi les aventures de Petit ?
Leonor de Recondo, musicienne de métier nous offre, encore une fois un roman, malgré les apparences au début, plein d’émotion et de bons sentiments. Elle va nous raconter l’intimité de Laurent. Laurent est marié à Solange avec qui il a eu deux enfants. Il mène une vie tranquille, mais cela ne lui ressemble pas. Laurent se sent Mathilda depuis aussi loin qu’il se souvienne. Mathilda prend de plus en plus de place dans la vie de Laurent jusqu’à le remplacer totalement. Le thème de la trans-identité y est abordé de façon poétique et très intime. L’intime joue un rôle primordial, pas l’intime au sens premier où l’on peut l’entendre mais l’intime des sentiments et des ressentis qu’il acquiert avec Solange après cette révélation. Car pour la première fois, « Lauren » se dévoile entièrement et sans filtre. Comme toujours avec Leonor de Recondo, on passe par une palette d’émotions. On pleure, on rit, on est sensible à cette relation juste et touchante. En fait, je ne pouvais pas m’empêcher de me mettre à la place de Solange et d’être sous le choc de l’annonce. Il y a un moment notamment qui est vraiment très honnête dans les sentiments qu’il nous procure. Ce sont les chapitres ou Solange “traque” et “découvre”. Il y a un tourbillon d’émotions qui ne nous laisse pas indifférent. J’ai beaucoup pleuré lors de la lecture, le moment ou Solange découvre que depuis des années Laurent se cache, qu’il ne se reconnaît pas en lui même et qu’elle ne l’avait pas aperçus est très fort.
Au-delà du thème de la trans-identité qui y est abordé sans détour c’est plus ce côté de l’intime et de la proximité toute nouvelle avec son épouse Solange qui m’a touché. Leonor de Recondo a se talent de nous transmettre un tas d’émotions, comme pour son roman Pietra Viva, je n’ai pas été déçu du tout et j’irais même à dire que je vous le conseil. ; )
Hello les amis, je vous retrouve aujourd’hui avec l’histoire d’Eleanor et de Park que j’ai lu il y a très longtemps. Cette chronique je l’ai écrite quand j’ai lu le roman mais n’ai jamais osé la poster. Trop de fautes, pas intéressant, un livre qu’on a déjà vu partout, plein de raison se cumulés dans ma tête pour ne pas publier. Mais une de mes résolutions de 2019 pour le blog est de publier les chroniques que j’ai actuellement en brouillons. Alors Let’s go.
Eleanor est nouvelle dans son lycée, elle est un peu « trop rousse », un peu « trop ronde » et surtout seule. Pour elle le lycée c’est pas génial. Elle a son style bien à elle qui ne plait pas forcement aux autres, certes ce n’est pas un problème, mais quand cela s’accompagne d’insultes et de violences les choses deviennent insupportables. Sans compter sur sa situation familiale compliquée qui ne lui permet aucun moment de tranquillité. Jusqu’au jour où tout le monde refuse de lui laisser une place dans le bus, tous sauf Park. Park est un garçon solitaire, d’origine asiatique, fan de comics, constamment de la musique sur les oreilles. Ils vont peu à peu faire connaissance, s’échanger des bons groupes de rock des années 90, des idées lectures et des émotions. Et c’est comme ça que commence l’histoire d’Eleanor & Park. J’ai adoré ma lecture, fraîche et authentique, je me suis tellement reconnue dans le personnage d’Eleanor. J’ai tout simplement dévoré ce livre en 1 seule fois.La narration à la troisième personne met un écart entre notre perception des sentiments dans la plupart de mes lectures, mais ici ça n’a pas du tout eu cet effet. Je crois que mon coup de foudre pour le personnage d’Eleanor surpasse les petites choses qui auraient pu me déranger en terme d’écriture. On assiste à la naissance d’une relation qui va devenir profonde et bienveillante. Park est un personnage tout aussi intéressant que celui d’Eleanor. Au départ la relation entre les deux personnages est un peu tendue dans ce milieu hostile qu’est le bus scolaire. Peu à peu ils cohabitent et chacun découvre les passions de l’autre. Ils échangent à propos de musique, de rock, de comics. Leur relation est faite de petites choses, de regards, de quelques paroles. Toutes ces petites choses construisent un scénario qu’on ne veut pas quitter. Ce n’est pas du tout un roman d’action avec des retournements de situations ou du suspens. Il n’y a rien de tout ça et pourtant l’expérience de lecture est similaire. En gros, ce livre c’est beaucoup d’émotions positives, beaucoup d’affections et d’ambiance 80’s ! Parfait mélange qui me fait dire que c’est l’une des meilleures romance young adulte que j’ai lu. La sincérité de l’écriture et des sentiments montrent que l’auteur y a mis beaucoup de cœur et glissé une petite part autobiographique. La fin est émouvante, ni triste, ni joyeuse, juste émouvante. Une histoire simple: des petites choses simples qui deviennent tellement plus sous la plume de Rainbow Rowell. Un petit pincement au cœur de quitter ces deux personnages.
Un mots de l’éditeur : En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plus de quarante mille femmes. Sur ce lieu de destruction se trouve comme une anomalie, une impossibilité : la Kinderzimmer, une pièce dévolue aux nourrissons, un point de lumière dans les ténèbres. Dans cet effroyable présent une jeune femme survit, elle donne la vie, la perpétue malgré tout.
SECONDE GUERRE MONDIALE – RAVENSBRUCK – CONDITION DE LA FEMME – NOURRISSONS – SOLIDARITÉ
Ce livre a beaucoup fait parler de lui lors de la rentrée littéraire 2013 et comme je n’avais jamais lu de livre de Valentine Goby, je les donc acheté. C’est celui qui me plaisait le plus et que j’avais hâte de lire, ( pour sa couverture en particulier. Eh oui ! Moi et mes critères de sélection ). Il est dans ma PAL depuis au moins 15 mille ans alors il fallait bien que je m’y mette. et je ne regrette pas du tout cet achat. En plus ma prochaine lecture sera MAX, de Sarah Cohen Scali, donc je reste dans ce thème de 2 nd Guerre Mondiale que j’affectionne, même si les textes sont durs et les faits choquant c’est une part de l’histoire qui intéresse et que l’on cherche à comprendre.
C’est une lecture que j’ai beaucoup appréciée. Comme d’habitude à chaque lecture sur la Seconde Guerre mondiale on se sent vite captivé ( enfin pour ma part) par le récit. Au premier abord il est vrai que les propos, le vocabulaire et le langage peuvent nous déranger. En tout cas personnellement j’ai trouvé l’écriture un peu perturbante tout de même. D’un point de vue historique on sent que c’est très bien documenté et c’est vraiment appréciable . Tout le long on aimerait aider les protagonistes à échapper à l’histoire, à fuir cette situation.
Ce qui est tout aussi perturbant c’est le parallèle entre cette Kinderzimmer, une pièce dédiée aux nourrissons, dans ce camp où la plupart des personnes vont mourir. Il plane quand même un certain mystère sur la raison de l’existence de cette pièce qui intrigue tout au long de la lecture.
D’un autre côté nous avons une image d’espoir représenté par cette pièce mais aussi par la solidarité, l’amitié et le courage des femmes de ce camp qui parfois risque leur vie pour en sauver d’autre. Ravensbruck amène vraiment à se poser des questions qui font réfléchir, il ne laisse pas indifférent.
Le seul point négatif que je pourrais trouver c’est que je trouve la fin un peu sec, j’aurais aimé en savoir un peu plus sur ce que deviennent les personnages auxquels on s’attache au fil du roman. Je n’en dit pas trop, je vous laisse de quoi découvrir lors de votre lecture.
En tout cas il m’a tenu éveillé une bonne partie de ma nuit ce qui est plutôt positif, sauf pour le lendemain de cours !